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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 08:14

mystere_2011_11_27.JPG

Réponse mercredi    

 

Jouons aussi chez Zazimuth !

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27 novembre 2011 7 27 /11 /novembre /2011 07:50

J'adore mon pull en carrés mémé (d'ailleurs je le porte présentement même en tapant !) inspiré grandement du pull en granny squares (d'un coup c'est beaucoup plus classe, hein ?! lol) présenté dans un ancien Burda Tricot (j'en parlais là). J'ai juste utilisé des crochets/aiguilles plus gros (vu que je ne fais toujours pas un 36 fillette mais bel et bien un bon 48-50 que j'assume sans trop de complexe), raccourci les manches et évasé la forme en bas, c'était beaucoup plus joli vu les formes de la bête !

Mais bref : je l'adore, et du coup, je l'use plus vite que mon ombre, alors j'en voulais au moins un autre !!

 Et le voici...

 bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme.jpg

 (bon, désolée pour la photo, il y avait beaucoup de lumière dehors, pas facile de prendre sasn que ça écrase les couleurs, qui sont plus vives et variées qu'il y paraît)

Cette fois en forme gilet, donc.

Les 6 boutons sont taillés à l'arrache (enfin non, à la scie à chantourner, mais un peu comme ça venait, très improvisé) dans une chute de tringle à rideaux rose en bois, vu que c'est la crise ma bonne dame ! Et franchement, j'aime beaucoup le résultat ! Vachement plus sympa que du plastique (même si le plastique c'est fantastique, évidemment)

 

Cette fois je n'ai pas repris les points de tricot du Burda, je les ai inventés en les faisant... et je vous les livre, des fois que ça serve !

Les côtes (qui vont des poignets aux coudes), dont je suis contente, elle rendent vraiment bien :

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme_point-co.JPG

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme-copie-1.JPG

(en vert la partie à répéter)

 

Plus haut sur les manches le point change un peu :

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme_point-ha.JPG

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme-copie-2.JPG

Et la légende pour décoder les grilles :

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme_legende-.jpg

Et sur le haut du corps, un autre point :

bidouille_crochet_tricot_2011_11_gilet-carres-meme-copie-3.JPG

Je voulais un jersey un peu "brouillon", pas trop plaqué, pas trop "lisse", joyeux quoi ! Donc il reprend les mêmes jours que les manches, mais entre deux lignes de jours, j'ai fait un point bâtard : 

sur l'endroit : 1 maille lisière, *1 maille endroit, 1 maille endroit piquée dans le point du rang précédent (comme dans les côtes anglaises)*, répéter de * à *

sur l'envers : tout à l'envers (sauf les lignes de jours, voir le schéma des côtes).

 

Bon dimanche ! =^.^=

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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 17:51

 

PrincesseO (4 ans) a débarqué il y a une dizaine de jours dans les toilettes avec un grand saladier rose pétard demandé à monsieur Plouf... Elle venait récolter les rouleaux vides !!! Eh oui, comme chez Après21h, nous les mettons précieusement de côté, des fois que nous prenne une envie de bidouille qui en utilise !!! 

 

Embarqué le tout dans son saladier, compté le bon nombre avec son pôpa, et la voilà à les coller !!!

 

Que faisait-elle ?

Un calendrier de l'Avent !

Elle avait vu sur sa poutre du temps, dans le couloir, que ça approchait, donc comme elle voulait changer de celui de l'année dernière (un sapin en... rouleaux de papier toilette !), elle avait réfléchi à la réalisation et tout, et est passée à l'acte ! Donc elle a fait un coeur (finalement, pas collé, ça ne tenait pas, j'ai tout agrafé), qu'elle a peint en rose magenta. 

Puis elle s'est attelée à dessiner des ronds bien ronds sur une feuille, puis à les découper... elle a même essayé de dessiner elle-même les chiffres dessus, en épaisseur !!! Bon, là, on est loin du compte, et elle n'était pas contente d'elle-même pour ce qui est de la rondeur des ronds (je lui ai glissé l'astuce de tracer autour d'un bouchon, par exemple... elle a été ravie !). 

Le calendrier n'est pas terminé, on verra ça ensemble en début de semaine...

 

En attendant, je suis vraiment super contente de la façon dont elle est autonome et créative. Aucune hésitation pour elle, et plusieurs étapes naturelles : on réfléchit à ce qu'on va faire (sans même nous en parler !), et quand on est prêt, bah on s'y met ! What else ?

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 08:46

livre_2011_11_monfils_vacances_serial_killer.jpgL'histoire : la famille Destrooper (Josette, Alfonse et leurs zados Steven et Lourdes) part en vacances, avec mémé Cornemuse dans la caravane. et ils sont tous haut en couleurs ! Et terriblement grossiers et vulgaires, à un point attachant ! Evidemment, le départ ne se passe pas tout à fait comme prévu, la caravane se détache (avec mémé dedans), l'hôtel est un repère minable de cafards, et les perosnnages croissés sont tous tout aussi hauts en couleurs qu'eux...

 

Mon avis : un régal ! Comme quoi, il ne faut pas toujours s'arrêter à un seul essai avec un auteur (voir ici) ! Ce livre est très très drôle, chaque chapitre a son lot de rebondissements, de coups de théâtre, de répliques désopilantes, de situations grotesques. Monsieur Plouf dit que c'est une sorte de vaudeville, et on est en effet dans le rythme du vaudeville. Avec une gouille terrible en plus !

Au début, je me suis dit "tiens, un genre de Tom Sharpe à la sauce belge" tant les situations étaient énormes et drôles et bien amenées, juste sans le flegme britannique et la classe en moins ; mais c'est bien plus que ça, parce qu'on est ici dans l'action continuelle, le mouvement, et un décalage de valeurs très logique et quotidien, et cependant absurde. Les actions se suivent en un déroulement logique, presque inévitable, mais les rebondissements s'invitent toujours, surtout en fin de chapitre ! C'est vraiment très drôle, je vous recommande ce livre pour bien rire un coup sans se prendre la tête !

 

***

Feuilletons ensemble quelques pages (j'ai eu bien du mal à choisir les extraits !)...

 

incipit : Le grand jour est arrivé ! Ceux qui ont du pognon vont à la Costa del Sol s'enduire de crème solaire et pavaner sur la playa en sirotant des punchs. Les autres se rendent à la mer du Nord où il pleut trois jours sur quatre, et encore, c'est quand t'as du bol.

 

page 37 : On apprend plus avec les cons, mais on s'amuse beaucoup moins.

 

page 64 : - Y'a pas de confiture ? s'enquiert Josette.

- Si. Mais votre mère a terminé le pot.

- Elle était très bonne !

- Evidemment qu'elle était bonne, affirme la patronne. C'est moi qui l'ai faite. A l'ancienne, dans une cuve. J'écrase les fruits avec mes pieds.

Josette la regarde d'un air effaré. Pas dégoûtée le moins du monde, la mémé lâche :

- Ca donne du goût...

- Vous en aurez demain, promet la patronne en repartant vers ses fourneaux.

- Tof (1) ! murmure Josette.

(1) Chic !

 

page 97 : Pensive, Josette regarde un bateau s'éloigner à l'horizon. Elle rêve à nouveau de partir à l'aventure, de traverser les océans avec Di Caprio sur le Titanic. Et tant pis s'il coule. Vaut mieux faire naufrage avec Leonardo que de rester le cul sur la plage avec un péquenot.

 

page 100 (à propos d'un chapeau) : - La vendeuse m'a dit qu'il pouvait attirer le soleil.

- C'est ça ! Et mon caleçon de bain il attire les sirènes, peut-être ?

- J'en suis pas sûre... murmure Josette.

 

page 121 : Les hémorroïdes sont les couilles du pauvre [...]

 

page 123 : Sauver des vies, c'est pas son truc. Il s'y connaît mieux pour tuer. Plus facile. Si cet imbécile de curé ne lui avait pas dit que c'était mal et qu'il irait griller en enfer, étranglé par la queue fourchue du diable, il ne se tourmenterait pas avec ça. Lui, il a toujours tué, comme si c'était un jeu. Ou un truc normal. Oh, jamais pour du beuure, l'est pas une brute quand même ! Il tue quand on lui casse les burnes. du genre "je te nique ton dimanche avec le bruit de ma tondeuse à gazon". D'abord il a demandé poliment d'arrêter cette merde, nom de Dieu, "sinon j'te ratisse les miches avec". Et comme l'autre a fait le sourd, il est passé à l'attaque. Mais il n'a jamais agi avant une première semonce. Il a des principes !

 

pages 129-130 : Le motard gît sur le sol. du sang coule de sa tempe.

- Hé zut ! s'écrie la vieille, il a dû se péter la gueule sur le coin de ma table, ce con. J'crois qu'il est mort...

- M'en a tout l'air constate Biloute en le secouant. C'est qui , ce zigue ?

- Un casse-couille qui est venu me soutirer de l'argent. Comment je vais faire maintenant pour m'en débarasser ?

- Moi je sais, mais j'suis en vacances.

- Et vous ne pouvez pas m'aider ?

- Non. Les vacances c'est sacré. La trêve.

 

page 152 : Son mariage avait été comme une autoroute. Tu roules, et t'as pas le temps de regarder le paysage. Parfois tu t'arrêtes, juste pour souffler que tu crois, mais en fait tu passes des vacances de merde parce que t'as des mômes chiants qui te niquent tes petits moments de plaisir. Bon, il les aime quand même, ces deux feignants. 

 

page 153 : Soudain, au loin, il voit s'approcher une silhouette, jupe au vent. Josette ? Il se met à crier :

- Jozèèèèèèèèèèèèèèèète !!!

Pour qu'elle revienne. Parce que en fin de compte, qui va repasser ses chemises ?

 

page 156 : Il en a zigouillé pour moins que ça ! Comme ce crétin qui avait laissé pisser son chien sur la roue de sa Bentley. Une belle bagnole qu'il avait piquée le jour de Noël, quand il avait pu sortir de taule pour bonne conduite.

 

page 187 : Fallait que sa vie bascule pour qu'il se rende compte que l'essentiel c'est d'aimer les autres. Mais il n'est jamais trop tard !

 

page 205 : J'ai pas d'amis et j'en veux pas. C'est que des misères. Je me contente d'oiseaux de passage, je les plume, et après je les renvoie dans leur cage.

 

pages 209-210 : Brel aurait aimé ces gens-là. Les rois du camping-car, les beaufs à casquette Jupiler vautrés dans la merditude des choses. Les Alfonse, Josette et compagnie qui causent comme des charretiers et se lancent des gros mots à la gueule. Parce que la vraie obsénité n'est pas dans le vocabulaire. Elle est dans la violence gratuite. Dans ces trous-du-cul qui nous font gober n'importe quoi pour s'en mettre plein les poches. Dans ce putain de monde où tout part en couilles, où les riches se pavanent sur leur tas de pognon sasn même jeter un regard à ceux qui crèvent la dalle. La grossièreté, c'est pas de causer comme un pilier de comptoir, mais c'est d'avoir un langage châtié et de foutre la planète en l'air en remplissant des piscines alors que des mômes meurent de soif.

 

page 213 : On dirait que passer son existence à faire chier son monde ça augmente l'espérance de vie.

 

page 216 : Se poser des questions sur la vie, c'est pas son truc. De toute façon, t'as jamais les réponses. Et si t'en as, elles sont fausses. Alors...

***

Les Vacances d'un serial killer, Nadine Monfils, 2011, 237 pages

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 08:40

Veuillez m'excuser pour ce retard.

Cette semaine, vous avez presque toutes trouvé le kesss ! La première fut Lisamille, suivie par Zazimuth, Delphine L (au fait, bien reçu le livre, merci =^.^= ), Niala et beaucoup d'autres ! Bravo !

mystere 2011 11 20 reponse

 

Prochain kesss dimanche =^.^=

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 12:40

Désolée pour mon retard, voici de lesss de cette semaine =^.^=

mystere_2011_11_20.JPG

Réponse mercredi !

 

Jouons aussi chez Zazimtuh !

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:41

Je continue pour l'instant à adapter mes recettes maison bidouillées préférées en version sans gluten =^.^=

miam_2011_11_gaufresSG2.JPG

Gaufres express sans gluten ni lait de vache

(pour environ une dizaine de gaufres)

 

50 g de farine de maïs

50 g de farine intégrale de sarrasin

100 g de fécule (pomme de terre ou maïs ou les deux mélangées)

50 g de sucre en poudre

2 oeufs moyens ou gros

2 cuillères à soupe d'huile végétale neutre

250 ml de lait végétal

un peu moins d'1 cuillère à café de bicarbonate de soude

 

miam_2011_11_gaufresSG1.JPG

 

Mélanger le tout au fouet. Mettre dans le gaufrier quelques minutes par gaufre. Dévorer !

Un régal !

 

miam_2011_11_gaufresSG3.JPG

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 15:25

livre_2011_11_vigan_heures-souterraines.jpgL'histoire (ou plutôt, les histoires) : Mathilde est employée dans une grande société. Jusqu'à récemment, elle était le bras droit de son supérieur, ils travaillaient vraiment ensemble, elle gérait des projets, il lui faisait totalement confiance. Et puis il y a 9 mois, elle l'a contredit, et tout s'est enrayé. Depuis, elle s'est fait "mettre au placard" comme on dit, mais surtout elle subit un épouvantable harcèlement moral quotidien qui la détruit et la ronge tout entière.

Thibault, lui, est médecin, il travaille dans un service de médecins d'intervention (type SOSmédecins, mais un autre). Il a un peu plus de 40 ans, célibataire amoureux d'une femme toxique pour lui, sentiment de ratage de quelque chose de fondamental.

Tous deux travaillent à Paris, sont deux petites fourmis de cette immense fourmillière, la grande ville insensible...

Aujourd'hui, c'est le 20 mai, une journée spéciale pour l'un comme pour l'autre, c'est dans l'air, dans l'ambiance, quelque chose qui se concentre là, ce jour-là. Et le livre nous raconte cette journée qui va changer ces deux vies. Sans happy end, sans "chute", c'est la vie, la vraie, brute. Juste une journée partagée avec deux intimités.

 

Mon avis : on m'a conseillé ce livre en me disant que c'était un livre sur le harcèlement moral au travail. Bon, certes il en est un peu question, mais pour moi ça n'est pas du tout le sujet. Le sujet, c'est la solitude de la grande ville, les rencontres impossibles, la violence sourde des vies en mouvement qui ne sont plus leur propre priorité. Les souffrances identiques qui se côtoient et se téléscopent, se heurtent, sans jamais se trouver, alors qu'elles en auraient tant besoin, et que ce sont vraiment les mêmes, exactement, avec les mêmes mots, les mêmes phrases, à peine quelques variantes...


Un excellent livre, à l'écriture subtile et sensible (on n'en attend pas moins de Delphine de Vigan ! la barre est haute chaque fois qu'on ouvre un de ses livres...), au rythme comme la vie et l'ennui de certains jours... Et puis imperceptiblement dur aussi, voire impitoyable dans son constat. Une très intéressante lecture, poignante et glaçante, un brin triste aussi, et profondément humain, en version moderne.

 

***

Feuilletons ensemble quelques extraits...

 

incipit : La voix traverse le sommeil, oscille à la surface. La femme caresse les cartes retournées sur la table, elle répète plusieurs fois, sur ce ton de certitude : le 20 mai, votre vie va changer.

 

page 18 : Il voudrait lui dire avant de te rencontrer j'étais un aigle, un rapace, avant de te rencontrer je volais au-dessus des rues, sans jamais rien heurter, avant de te rencontrer j'étais fort.

 

pages 35-36 : Une somme de petites choses insidieuses et ridicules, qui l'avaient isolée chaque jour davantage, parce qu'elle n'avait pas su prendre la mesure de ce qui se passait, parce qu'elle n'avait pas voulu alerter. Une somme de petites choses dont l'accumulation avait détruit son sommeil.

 

page 39 : Ce jour-là peut-être il avait compris que rien ne pourrait vivre ni grandir entre eux, rien ne pourrait d'étendre ni s'approfondir, et qu'ils resteraient là, immobiles, dans la surface molle des histoires éteintes.

 

page 41 : Combien de fois a-t-elle souhaité tomber malade, gravement, combien de symptômes, de syndromes, de défaillances a-t-elle imaginés, pour avoir le droit de rester chez elle, le droit de dire je ne peux plus ? Combien de fois a-t-elle songé partir avec ses fils, sans rien devant, sans laisser d'adresse, partir sur les routes avec pour seul bagage le montant de son Livret A ? Sortir de sa trajectoire, recommencer une nouvelle vie, ailleurs.
Combien de fois a-t-elle pensé qu'on pouvait mourir de quelque chose qui ressemble à ce qu'elle vit, mourir de devoir survivre dix heures par jour en milieu hostile ?

 

page 52 : Est-ce que c'était ça, être amoureux, ce sentiment de fragilité ? Cette peur de tout perdre, à chaque instant, pour un faux pas, une mauvaise réplique, un mot malencontreux ? Est-ce que c'étiat ça, cette incertitude de soi, à quarante ans comme à vingt ? Et dans ce cas, qu'existait-il de plus pitoyable, de plus vain ?

 

page 52 : - Je voudrais qu'on arrête de se voir. Je ne epux plus, Lila, je ne peux plus. Je suis fatigué.

Les mots étaient d'une banalité insoutenable. Les mots usés étaient une injure faite à sa douleur. Mais il n'y en avait pas d'autres.

 

page 77 : Les gens gentils sont les plus dangereux. Ils menacent l'édifice, entament la forteresse, un mot de plus et Mathilde pourrait se mettre à pleurer.

 

page 127 : Dans la ville, on est piéton, cycliste ou automobiliste. On marche, on pédale ou on roule. On se toise, on se jauge, on se méprise. Dans la ville, il faut choisir son camp.

 

page 128 : Il regarde la ville, cette superposition de mouvements. Ce territoire infini d'intersections, où l'on ne se rencontre pas.

 

page 132 (Mathilde est face à une carte rare du jeu World of Warcraft que lui a donnée un de ses fils, Le Défenseur de l'Aube d'Argent) :Chaque carte héros a une valeur de santé inscrite sur le coin inférieur droit. Celle-ci indique combien de dommages ce héros peut subir. Les dommages subis sont permanents et non réversibles.

[...]

Le problème, c'est que Mathilde ne possède qu'une carte.

Le problème, c'est qu'elle a déjà subi un certain nombre de dommages.

Et qu'elle ignore combien de points il lui reste.

 

page 135 : Maintenant, elle se demande si, au fond, Laetitia n'a pas raison. Si l'entreprise n'est pas le lieu privilégié d'une mise à l'épreuve de la morale. Si l'entreprise n'est pas, par définition, un lieu de destruction. Si l'entreprise, dans ses rituels, sa hiérarchie, ses modes de fonctionnement, n'est pas tout simplement le lieu souverain de la violence et de l'impunité.

 

pages 144-145 : Aujourd'hui la mort de Philippe n'est plus une douleur.

La mort de Philippe est un manque qu'elle a apprivoisé. Avec lequel elle a appris à vivre.

Philippe est sa part manquante, un membre amputé dont elle garde la sensation précise.

Aujourd'hui la mort de Philippe n'entrave plus sa respiration.

A trente ans, elle a survécu à la mort de son mari.

Aujourd'hui elle en a quarante et un connard en costume trois pièces est en train de la détruire à petit feu.

 

page 177 : Sa vie n'a rien à voir avec celle des personnages de ce feuilleton français qui avait eu tant de succès dans les années 80. Ces médecins alertes et courageux qui fendaient la nuit, se garaient sur les trottoirs et montaient les escaliers quatre à quatre. Il n'a rien d'un héros. Il a les mains dans la merde et la merde lui colle aux mains. Sa vie se dispense de sirènes et de gyrophares. Sa vie se partage entre 60% de rhinopharyngites et 40% de solitude. Sa vie n'est rien d'autre que ça : une vue imprenable sur l'ampleur du désastre.

 

page 180 : Le temps s'est épaissi. Le temps s'est amalgamé, agglutiné, le temps s'est bloqué à l'entrée d'un entonnoir.

 

***

Les Heures souterraines, Delphine de Vigan, 2009, 249 pages

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 08:50

Décidément, Mireille est super très fortiche !!! Il s'agissait bien de polaire, pas fine, ni de couches (celles de princesseO sont encore dans un sac au sous-sol, tu vois ça aurait été possible pourtant), mais de ceci :

mystere_2011_11_13_reponse.JPG

Bravo Mireille, c'était très fort !

 

Prochain Kesss dimanche =^.^=

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 07:45

Quoi de neuf ?

 

Loup y es-tu ?

 

Désir de connaître et amour du savoir, ou philosophie, c'est bien une même chose ?

(Platon)

 

http://www.linternaute.com/humour/humoriste/photo/les-phrases-les-plus-droles-de-coluche/image/question-d-epoque-337214.jpg

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